Composition de Duke Ellington de 1940, dans une version uniquement instrumentale pour big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » a été enregistrée par l’orchestre du Duke sous le nom de « Concerto for Cootie ».
Il s’agit d’une œuvre différente de « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », écrite en 1935, avec laquelle elle est parfois confondue. « Concerto for Cootie » ne comporte qu’un seul mouvement, dédié au trompettiste Cootie Williams, membre de l’orchestre d’Ellington, qui était alors au sommet de sa carrière et avait développé une technique et un style sans précédent.
En 1942, Bob Russell écrit les paroles de la chanson, qui est rebaptisée « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». La chanson dépeint un mélange de confiance et d’incertitude dans une relation amoureuse, un thème universel qui a contribué à sa popularité durable. Les paroles parlent d’une voix implorant son amour de ne pas tirer de conclusions hâtives ou de croire aux rumeurs avant d’entendre la vérité directement de la source.
Musicalement, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » est un modèle de sophistication. La mélodie fluide, avec ses inflexions bluesy, est un parfait exemple du style d’Ellington, où l’élégance et la complexité cohabitent harmonieusement.
Historiquement, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » est également un témoignage de la période faste de l’orchestre d’Ellington, qui, dans les années 1940, jouissait d’une grande popularité. L’orchestre était à l’avant-garde du swing, mais aussi à la croisée des chemins avec d’autres styles naissants comme le bebop. Ellington lui-même se situait au carrefour de la tradition et de l’innovation, et « Do Nothin’ Till You Hear From Me » illustre parfaitement cette dualité.
Ici, l’interprétation de « Do Nothin’ Till You Hear From Me » enregistrée les 18 et 19 octobre 1992, pour l’album « Stepping Out », de la pianiste et chanteuse Diana Krall, accompagnée par John Clayton (basse) et Jeff Hamilton (batterie). Le premier enregistrement de Krall reste une révélation pour l’oreille et l’œil. Elle se révèle une chanteuse sincère et, plus encore, une fine pianiste dont le talent dans ce domaine sera plus tard sublimé.
Si vous voulez non seulement entendre les racines du côté plus jazz et romantique de Krall, sans parler du plaisir, vous trouverez tout cela sur cet album, avec une section rythmique à toute épreuve composée de l’excellent bassiste John Clayton et du batteur Jeff Hamilton, toujours à la hauteur de la tâche.
Le programme contient plusieurs chansons qui sont devenues la signature de Krall. « Straighten Up & Fly Right » est typiquement mignonne, car elle modifie gentiment les paroles. « Frim Fram Sauce » est facilement swinguée et plusieurs standards, comme le bluesy « I’m Just a Lucky So & So », avec son impressionnant pont de piano, ou la lecture directe de « Do Nothin’ ‘Till You Hear From Me », semblent être un jeu d’enfant.
Krall utilise des phrasés retardés et décalés avec une pianistique énergique pendant « As Long As I Live », saute dans des tons plus prononcés et plus entraînants pour « This Can’t Be Love », et s’écarte intelligemment de la mélodie d’une manière désormais typiquement krallienne pour l’inédit « On the Sunny Side of the Street ».
Elle est plus convaincante sur la reprise sans accompagnement du classique « Body & Soul » et passe en mode semi-classique avec la basse à archet de Clayton pendant son seul original « Jimmie ». Il y a deux instrumentaux: « 42nd Street », qui swingue très bien avec des fioritures insérées ici et là sur un léger réarrangement, tandis que « Big Foot » de Klaus Suonsaari (pas Charlie Parker) présente de lourds accords modaux d’introduction, des arrêts impressionnants sur un blues strut, et l’interaction la plus importante de ce set.
Composición de Duke Ellington de 1940, en una versión únicamente instrumental para big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » fue grabada por la orquesta de Duke bajo el nombre de « Concerto for Cootie ».
Se trata de una obra diferente de « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », escrita en 1935, con la cual a veces se confunde. « Concerto for Cootie » consta de un solo movimiento, dedicado al trompetista Cootie Williams, miembro de la orquesta de Ellington, quien en ese momento estaba en la cima de su carrera y había desarrollado una técnica y un estilo sin precedentes.
En 1942, Bob Russell escribió la letra de la canción, que fue renombrada « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». La canción describe una mezcla de confianza e incertidumbre en una relación amorosa, un tema universal que ha contribuido a su duradera popularidad. La letra habla de una voz que implora a su amor que no saque conclusiones precipitadas ni crea en rumores antes de escuchar la verdad directamente de la fuente.
Musicalmente, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » es un modelo de sofisticación. La melodía fluida, con sus inflexiones de blues, es un perfecto ejemplo del estilo de Ellington, donde la elegancia y la complejidad coexisten armoniosamente.
Históricamente, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » también es un testimonio del período de apogeo de la orquesta de Ellington, que en la década de 1940 gozaba de gran popularidad. La orquesta estaba a la vanguardia del swing, pero también en la encrucijada de otros estilos emergentes como el bebop. El propio Ellington se encontraba en la intersección de la tradición y la innovación, y « Do Nothin’ Till You Hear From Me » ilustra perfectamente esta dualidad.
Aquí, la versión de « Do Nothin’ Till You Hear From Me » grabada los días 18 y 19 de octubre de 1992, para el álbum ‘Stepping Out’, por la pianista y cantante Diana Krall, acompañada por John Clayton (bajo) y Jeff Hamilton (batería). La primera grabación de Krall fue una revelación para el oído y la vista. Se revela como una cantante sincera y, más aún, como una fina pianista cuyo talento en este campo se sublimaría más tarde.
Quien no sólo quiera escuchar las raíces del lado más jazzístico y romántico de Krall, por no hablar de la diversión, lo encontrará todo en este álbum, con una sección rítmica sólida como una roca en la que destacan el excelente bajista John Clayton y el batería Jeff Hamilton, siempre a la altura.
El programa contiene varias canciones que se han convertido en la firma de Krall. « Straighten Up & Fly Right » es típicamente simpática, ya que modifica suavemente la letra. « Frim Fram Sauce » se balancea con facilidad y varios estándares, como la bluesy « I’m Just a Lucky So & So », con su impresionante puente de piano, o la lectura directa de « Do Nothin’ ‘Till You Hear From Me », parecen un juego de niños.
Krall utiliza un fraseo retardado y desviado con un pianismo enérgico durante « As Long As I Live », salta a tonos más pronunciados y enérgicos para « This Can’t Be Love », y se aleja hábilmente de la melodía en lo que ya es un estilo típicamente kralliano para la inédita « On the Sunny Side of the Street ».
Resulta más convincente en la versión sin acompañamiento del clásico « Body & Soul » y cambia al modo semiclásico con el bajo arqueado de Clayton durante su único original « Jimmie ». Hay dos instrumentales: « 42nd Street », que se balancea muy bien con florituras insertadas aquí y allá sobre una ligera reordenación, mientras que « Big Foot » de Klaus Suonsaari (no Charlie Parker) presenta pesados acordes modales de introducción, impresionantes paradas en un puntal de blues y la interacción más importante de este conjunto.
Composizione di Duke Ellington del 1940, in una versione solo strumentale per big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » fu registrata dall’orchestra di Duke con il nome di « Concerto for Cootie ».
Si tratta di un’opera diversa da « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », scritta nel 1935, con cui viene talvolta confusa. « Concerto for Cootie » è composto da un solo movimento, dedicato al trombettista Cootie Williams, membro dell’orchestra di Ellington, che era allora al culmine della sua carriera e aveva sviluppato una tecnica e uno stile senza precedenti.
Nel 1942, Bob Russell scrisse il testo della canzone, che fu ribattezzata « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». La canzone descrive una miscela di fiducia e incertezza in una relazione amorosa, un tema universale che ha contribuito alla sua duratura popolarità. Il testo parla di una voce che implora il proprio amore di non trarre conclusioni affrettate o di credere alle voci prima di sentire la verità direttamente dalla fonte.
Musicalmente, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » è un modello di sofisticazione. La melodia fluida, con le sue inflessioni blues, è un perfetto esempio dello stile di Ellington, dove l’eleganza e la complessità convivono armoniosamente.
Storicamente, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » è anche una testimonianza del periodo di massimo splendore dell’orchestra di Ellington, che negli anni ’40 godeva di grande popolarità. L’orchestra era all’avanguardia del swing, ma anche all’incrocio di altri stili emergenti come il bebop. Ellington stesso si trovava all’incrocio tra tradizione e innovazione, e « Do Nothin’ Till You Hear From Me » illustra perfettamente questa dualità.
Qui, la versione di « Do Nothin’ Till You Hear From Me » registrata il 18 e 19 ottobre 1992, per l’album « Stepping Out », dalla pianista e cantante Diana Krall, accompagnata da John Clayton (basso) e Jeff Hamilton (batteria). La prima registrazione della Krall è una rivelazione per l’orecchio e per l’occhio. Si rivela una cantante sincera e, ancor più, un’ottima pianista il cui talento in questo campo si sarebbe poi sublimato.
Se volete ascoltare non solo le radici del lato più jazz e romantico della Krall, ma anche il divertimento, troverete tutto in questo album, con una sezione ritmica solida come quella dell’eccellente bassista John Clayton e del batterista Jeff Hamilton, sempre all’altezza del compito.
Il programma contiene diverse canzoni che sono diventate la firma della Krall. « Straighten Up & Fly Right » è tipicamente carina, in quanto modifica delicatamente il testo. « Frim Fram Sauce » è facilmente swingabile e diversi standard, come il bluesy « I’m Just a Lucky So & So », con il suo impressionante bridge al pianoforte, o la lettura diretta di « Do Nothin’ ‘Till You Hear From Me », sembrano un gioco da ragazzi.
La Krall usa un fraseggio ritardato e fuori dagli schemi con una pianistica energica durante « As Long As I Live », salta a toni più marcati e trainanti per « This Can’t Be Love » e si discosta abilmente dalla melodia in quello che è ormai un modo tipicamente kralliano per l’inedito « On the Sunny Side of the Street ».
È più convincente nella versione non accompagnata del classico « Body & Soul » e passa alla modalità semiclassica con il basso ad arco di Clayton nell’unico brano originale « Jimmie ». Ci sono due brani strumentali: « 42nd Street », che oscilla molto bene con fioriture inserite qua e là su un leggero riarrangiamento, mentre « Big Foot » di Klaus Suonsaari (non Charlie Parker) è caratterizzato da pesanti accordi modali introduttivi, da impressionanti arresti su un’impennata blues e dall’interazione più importante di questo set.
A composition by Duke Ellington from 1940, in an instrumental-only version for big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » was recorded by Duke’s orchestra under the name « Concerto for Cootie ».
This work is different from « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », written in 1935, with which it is sometimes confused. « Concerto for Cootie » consists of a single movement dedicated to trumpeter Cootie Williams, a member of Ellington’s orchestra, who was at the peak of his career at the time and had developed a technique and style unprecedented in jazz.
In 1942, Bob Russell wrote the lyrics for the song, which was renamed « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». The song portrays a mix of confidence and uncertainty in a romantic relationship, a universal theme that has contributed to its lasting popularity. The lyrics speak of a voice pleading with their love not to jump to conclusions or believe rumors before hearing the truth directly from the source.
Musically, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » is a model of sophistication. The smooth melody, with its bluesy inflections, is a perfect example of Ellington’s style, where elegance and complexity coexist harmoniously.
Historically, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » also stands as a testament to the golden era of Ellington’s orchestra, which in the 1940s enjoyed great popularity. The orchestra was at the forefront of swing, but also at the crossroads of other emerging styles like bebop. Ellington himself was at the intersection of tradition and innovation, and « Do Nothin’ Till You Hear From Me » perfectly illustrates this duality.
Here, the interpretation of « Do Nothin’ Till You Hear From Me » recorded on October 18 and 19, 1992, for the album « Stepping Out » by pianist and singer Diana Krall, accompanied by John Clayton (bass) and Jeff Hamilton (drums). Krall’s debut recording remains a revelation for the ear and the eye. She emerges as a sincere vocalist and, even more so, as a skilled pianist, whose talent in this area would later be fully realized.
If you want to hear not only the roots of Krall’s more jazz and romantic side, not to mention the joy, you’ll find it all on this album, with a rock-solid rhythm section composed of the excellent bassist John Clayton and drummer Jeff Hamilton, always up to the task.
The program contains several songs that have become Krall’s signature tunes. « Straighten Up & Fly Right » is typically charming, as she sweetly alters the lyrics. « Frim Fram Sauce » swings easily, and several standards, like the bluesy « I’m Just a Lucky So & So », with its impressive piano bridge, or the straightforward reading of « Do Nothin’ Till You Hear From Me », seem effortless.
Krall uses delayed and staggered phrasing with energetic piano playing on « As Long As I Live », dives into more pronounced and upbeat tones for « This Can’t Be Love », and cleverly deviates from the melody in a now typically Krall-like way for the rarely heard « On the Sunny Side of the Street ».
She is most convincing on the unaccompanied take of the classic « Body & Soul » and shifts to a semi-classical mode with Clayton’s bowed bass on her only original, « Jimmie ». There are two instrumentals: « 42nd Street », which swings quite well with flourishes inserted here and there in a light rearrangement, while Klaus Suonsaari’s « Big Foot » (not Charlie Parker’s) features heavy modal chord introductions, impressive stops on a blues strut, and the most significant interaction in this set.