Composition de Duke Ellington de 1940, dans une version uniquement instrumentale pour big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » a été enregistrée par l’orchestre du Duke sous le nom de « Concerto for Cootie ».
Il s’agit d’une œuvre différente de « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », écrite en 1935, avec laquelle elle est parfois confondue. « Concerto for Cootie » ne comporte qu’un seul mouvement, dédié au trompettiste Cootie Williams, membre de l’orchestre d’Ellington, qui était alors au sommet de sa carrière et avait développé une technique et un style sans précédent.
En 1942, Bob Russell écrit les paroles de la chanson, qui est rebaptisée « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». La chanson dépeint un mélange de confiance et d’incertitude dans une relation amoureuse, un thème universel qui a contribué à sa popularité durable. Les paroles parlent d’une voix implorant son amour de ne pas tirer de conclusions hâtives ou de croire aux rumeurs avant d’entendre la vérité directement de la source. Musicalement, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » est un modèle de sophistication. La mélodie fluide, avec ses inflexions bluesy, est un parfait exemple du style d’Ellington, où l’élégance et la complexité cohabitent harmonieusement.
Historiquement, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » est également un témoignage de la période faste de l’orchestre d’Ellington, qui, dans les années 1940, jouissait d’une grande popularité. L’orchestre était à l’avant-garde du swing, mais aussi à la croisée des chemins avec d’autres styles naissants comme le bebop. Ellington lui-même se situait au carrefour de la tradition et de l’innovation, et « Do Nothin’ Till You Hear From Me » illustre parfaitement cette dualité.
Ici, la version de « Do Nothin’ Till You Hear From Me » par le trompettiste Cootie Williams, enregistrée le 30 avril 1957 à New York, pour l’album « The Big Challenge », avec Rex Stewart (cornette), Lawrence Brown et Jack Higginbotham (trombones), Coleman Hawkins et Bud Freeman (saxophones), Hank Jones (piano), Billy Bauer (guitare), Milt Hinton (basse) et Gus Johnson (batterie).
Cet album nous fait revivre une session de Jazztone amusante et inhabituelle. Six vétérans très différents ont été réunis; avec le pianiste Hank Jones, le guitariste Billy Bauer, le bassiste Milt Hinton et le batteur Gus Johnson qui apportent un soutien solide et Ernie Wilkins qui esquisse quelques arrangements, les combinaisons uniques sont très réussies. Chacun des musiciens a l’occasion d’être mis en valeur et les échanges sont tout à fait mémorables: un joyau coloré.
Williams, qui avait été l’un des piliers de l’orchestre de Duke Ellington, est connu pour le son distinctif de sa trompette, notamment dans l’usage de la sourdine, qui confère à son jeu une expressivité et une profondeur uniques. L’interprétation de « Do Nothin’ Till You Hear From Me » par Cootie Williams est surtout un hommage à ses années passées avec Ellington, mais elle marque aussi une évolution dans sa carrière, où il cherche à repousser les limites de son style.
L’album « The Big Challenge » met en scène un duel musical entre trompettistes, où Cootie Williams se mesure à Rex Stewart, une autre figure emblématique de l’orchestre d’Ellington. Dans ce contexte, l’enregistrement devient bien plus qu’un simple exercice de virtuosité; il s’inscrit dans une période où le jazz évolue, passant du swing au bebop, tout en conservant son ancrage dans les racines blues. Williams, à travers cette session, réussit à capturer ce moment de transition, en combinant le lyrisme élégant du jazz traditionnel avec des élans plus modernes. Le jeu entre les cuivres, la section rythmique et les harmonies crée une dynamique musicale qui témoigne de l’effervescence créative de l’époque.
Composición de Duke Ellington de 1940, en una versión únicamente instrumental para big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » fue grabada por la orquesta de Duke bajo el nombre de « Concerto for Cootie ».
Se trata de una obra diferente de « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », escrita en 1935, con la cual a veces se confunde. « Concerto for Cootie » consta de un solo movimiento, dedicado al trompetista Cootie Williams, miembro de la orquesta de Ellington, quien en ese momento estaba en la cima de su carrera y había desarrollado una técnica y un estilo sin precedentes.
En 1942, Bob Russell escribió la letra de la canción, que fue renombrada « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». La canción describe una mezcla de confianza e incertidumbre en una relación amorosa, un tema universal que ha contribuido a su duradera popularidad. La letra habla de una voz que implora a su amor que no saque conclusiones precipitadas ni crea en rumores antes de escuchar la verdad directamente de la fuente. Musicalmente, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » es un modelo de sofisticación. La melodía fluida, con sus inflexiones de blues, es un perfecto ejemplo del estilo de Ellington, donde la elegancia y la complejidad coexisten armoniosamente.
Históricamente, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » también es un testimonio del período de apogeo de la orquesta de Ellington, que en la década de 1940 gozaba de gran popularidad. La orquesta estaba a la vanguardia del swing, pero también en la encrucijada de otros estilos emergentes como el bebop. El propio Ellington se encontraba en la intersección de la tradición y la innovación, y « Do Nothin’ Till You Hear From Me » ilustra perfectamente esta dualidad.
Aquí, la versión de « Do Nothin’ Till You Hear From Me » por el trompetista Cootie Williams, grabada el 30 de abril de 1957 en Nueva York, para el álbum « The Big Challenge », con Rex Stewart (corneta), Lawrence Brown y Jack Higginbotham (trombones), Coleman Hawkins y Bud Freeman (saxofones), Hank Jones (piano), Billy Bauer (guitarra), Milt Hinton (bajo) y Gus Johnson (batería).
Este álbum nos transporta a una sesión divertida e inusual de Jazztone. Se reunieron seis veteranos muy diferentes; con el pianista Hank Jones, el guitarrista Billy Bauer, el bajista Milt Hinton y el baterista Gus Johnson, quienes brindan un apoyo sólido, y Ernie Wilkins, que esboza algunos arreglos, las combinaciones únicas son muy exitosas. Cada uno de los músicos tiene la oportunidad de destacar, y los intercambios son realmente memorables: una joya colorida.
Williams, quien fue uno de los pilares de la orquesta de Duke Ellington, es conocido por el sonido distintivo de su trompeta, especialmente en el uso de la sordina, lo que le otorga a su interpretación una expresividad y una profundidad únicas. La interpretación de « Do Nothin’ Till You Hear From Me » por Cootie Williams es, ante todo, un homenaje a sus años con Ellington, pero también marca una evolución en su carrera, en la que busca ampliar los límites de su estilo.
El álbum « The Big Challenge » presenta un duelo musical entre trompetistas, en el que Cootie Williams se enfrenta a Rex Stewart, otra figura emblemática de la orquesta de Ellington. En este contexto, la grabación se convierte en mucho más que un mero ejercicio de virtuosismo; se sitúa en un período de evolución del jazz, pasando del swing al bebop, manteniendo sus raíces en el blues. A través de esta sesión, Williams logra capturar este momento de transición, combinando el lirismo elegante del jazz tradicional con impulsos más modernos. El juego entre los metales, la sección rítmica y las armonías crea una dinámica musical que refleja la efervescencia creativa de la época.
Composizione di Duke Ellington del 1940, in una versione solo strumentale per big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » fu registrata dall’orchestra di Duke con il nome di « Concerto for Cootie ».
Si tratta di un’opera diversa da « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », scritta nel 1935, con cui viene talvolta confusa. « Concerto for Cootie » è composto da un solo movimento, dedicato al trombettista Cootie Williams, membro dell’orchestra di Ellington, che era allora al culmine della sua carriera e aveva sviluppato una tecnica e uno stile senza precedenti.
Nel 1942, Bob Russell scrisse il testo della canzone, che fu ribattezzata « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». La canzone descrive una miscela di fiducia e incertezza in una relazione amorosa, un tema universale che ha contribuito alla sua duratura popolarità. Il testo parla di una voce che implora il proprio amore di non trarre conclusioni affrettate o di credere alle voci prima di sentire la verità direttamente dalla fonte. Musicalmente, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » è un modello di sofisticazione. La melodia fluida, con le sue inflessioni blues, è un perfetto esempio dello stile di Ellington, dove l’eleganza e la complessità convivono armoniosamente.
Storicamente, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » è anche una testimonianza del periodo di massimo splendore dell’orchestra di Ellington, che negli anni ’40 godeva di grande popolarità. L’orchestra era all’avanguardia del swing, ma anche all’incrocio di altri stili emergenti come il bebop. Ellington stesso si trovava all’incrocio tra tradizione e innovazione, e « Do Nothin’ Till You Hear From Me » illustra perfettamente questa dualità.
Qui, la versione di « Do Nothin’ Till You Hear From Me » del trombettista Cootie Williams, registrata il 30 aprile 1957 a New York per l’album « The Big Challenge », con Rex Stewart (cornetta), Lawrence Brown e Jack Higginbotham (tromboni), Coleman Hawkins e Bud Freeman (sassofoni), Hank Jones (pianoforte), Billy Bauer (chitarra), Milt Hinton (basso) e Gus Johnson (batteria).
Questo album ci fa rivivere una sessione Jazztone divertente e insolita. Sei veterani molto diversi si sono riuniti; con il pianista Hank Jones, il chitarrista Billy Bauer, il bassista Milt Hinton e il batterista Gus Johnson, che offrono un supporto solido, ed Ernie Wilkins che abbozza alcuni arrangiamenti, le combinazioni uniche sono molto riuscite. Ciascuno dei musicisti ha l’occasione di essere messo in luce, e gli scambi sono davvero memorabili: un gioiello colorato.
Williams, che è stato uno dei pilastri dell’orchestra di Duke Ellington, è noto per il suono distintivo della sua tromba, in particolare nell’uso della sordina, che dona al suo suono un’espressività e una profondità uniche. L’interpretazione di « Do Nothin’ Till You Hear From Me » di Cootie Williams è soprattutto un omaggio ai suoi anni con Ellington, ma segna anche un’evoluzione nella sua carriera, dove cerca di spingere i confini del suo stile.
L’album « The Big Challenge » mette in scena un duello musicale tra trombettisti, in cui Cootie Williams si confronta con Rex Stewart, un’altra figura emblematica dell’orchestra di Ellington. In questo contesto, la registrazione diventa molto più che un semplice esercizio di virtuosismo; si inserisce in un periodo di evoluzione del jazz, che passa dallo swing al bebop, mantenendo le sue radici blues. Williams, attraverso questa sessione, riesce a catturare questo momento di transizione, combinando il lirismo elegante del jazz tradizionale con impulsi più moderni. Il gioco tra gli ottoni, la sezione ritmica e le armonie crea una dinamica musicale che testimonia l’effervescenza creativa di quell’epoca.
A composition by Duke Ellington from 1940, in an instrumental-only version for big band, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » was recorded by Duke’s orchestra under the name « Concerto for Cootie ».
This work is different from « Echoes of Harlem (Cootie’s Concerto) », written in 1935, with which it is sometimes confused. « Concerto for Cootie » consists of a single movement dedicated to trumpeter Cootie Williams, a member of Ellington’s orchestra, who was at the peak of his career at the time and had developed a technique and style unprecedented in jazz.
In 1942, Bob Russell wrote the lyrics for the song, which was renamed « Do Nothin’ Till You Hear from Me ». The song portrays a mix of confidence and uncertainty in a romantic relationship, a universal theme that has contributed to its lasting popularity. The lyrics speak of a voice pleading with their love not to jump to conclusions or believe rumors before hearing the truth directly from the source. Musically, « Do Nothin’ Till You Hear From Me » is a model of sophistication. The smooth melody, with its bluesy inflections, is a perfect example of Ellington’s style, where elegance and complexity coexist harmoniously.
Historically, « Do Nothin’ Till You Hear from Me » also stands as a testament to the golden era of Ellington’s orchestra, which in the 1940s enjoyed great popularity. The orchestra was at the forefront of swing, but also at the crossroads of other emerging styles like bebop. Ellington himself was at the intersection of tradition and innovation, and « Do Nothin’ Till You Hear From Me » perfectly illustrates this duality.
Here is the version of « Do Nothin’ Till You Hear From Me » by trumpeter Cootie Williams, recorded on April 30, 1957, in New York, for the album « The Big Challenge », with Rex Stewart (cornet), Lawrence Brown and Jack Higginbotham (trombones), Coleman Hawkins and Bud Freeman (saxophones), Hank Jones (piano), Billy Bauer (guitar), Milt Hinton (bass), and Gus Johnson (drums).
This album revives a fun and unusual Jazztone session. Six very different veterans were brought together; with pianist Hank Jones, guitarist Billy Bauer, bassist Milt Hinton, and drummer Gus Johnson providing solid support, and Ernie Wilkins sketching out some arrangements, the unique combinations are very successful. Each of the musicians has the chance to be showcased, and the exchanges are quite memorable: a colorful gem.
Williams, who had been one of the pillars of Duke Ellington’s orchestra, is known for the distinctive sound of his trumpet, especially in his use of the mute, which gives his playing a unique expressiveness and depth. Cootie Williams’ interpretation of « Do Nothin’ Till You Hear From Me » is primarily a tribute to his years with Ellington, but it also marks a shift in his career, where he sought to push the boundaries of his style.
The album « The Big Challenge » stages a musical duel between trumpeters, where Cootie Williams faces off with Rex Stewart, another iconic figure from Ellington’s orchestra. In this context, the recording becomes much more than a mere exercise in virtuosity; it is set in a period where jazz was evolving, moving from swing to bebop, while still remaining rooted in the blues. Through this session, Williams manages to capture this moment of transition, blending the elegant lyricism of traditional jazz with more modern impulses. The interplay between the horns, the rhythm section, and the harmonies creates a musical dynamic that reflects the creative vibrancy of the era.
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Billy BAUER (14.11.1915–17.06.2005)
Lawrence BROWN (03.08.1907–05.09.1988)
Duke ELLINGTON (29.04.1899–24.05.1974)
Lawrence Bud FREEMAN (13.04.1906–15.03.1991)
Coleman HAWKINS (21.11.1904–19.05.1969)
Milt HINTON (23.06.1910–19.12.2000)
Hank JONES (31.07.1918–16.05.2010)